histoiresuisse.ch
Publications de François Walter
Désir de printemps: histoire sensible d'une saison, Paris, Payot, 2023, 253 p.
À l'heure où nous sommes de plus en plus déconnectés des rythmes saisonniers et déboussolés par le changement climatique, le printemps existe-t-il encore ? Marqueur social et culturel essentiel de notre histoire occidentale, l’ “éternel et vert printemps” nous ramène aux origines du monde, à cette nostalgie d'une époque où nous ne faisions qu'un avec la nature, liés par le même rythme et le même ordre des choses. Autrefois temps incompressible des récoltes et des travaux de la terre, ainsi que des fêtes du cycle pascal, la première des saisons est aussi celle du désir et de l'éveil des sens, de la fertilité et des promesses d'émois. Aujourd’hui, cette saison genrée reste surtout un puissant symbole de renaissance et d'espoir, porteur de luttes sociales et de révolutions politiques. Toutefois, nos représentations collectives de cet entre-deux affectif semblent de plus en plus en décalage avec notre vécu, tant le réchauffement climatique en a transformé les bornes. Le printemps est-il destiné à demeurer silencieux ?
Il est possible d'écouter une émission dans la série Concordance des temps, animée par Jean-Noël Jeanneney sur France Culture (1 avril 2023) en cliquant ici. Pour écouter la chronique de Jean Lebrun sur France Inter (le 27 mars 2023) Le vif de l'histoire, cliquez ici.
À l'heure où nous sommes de plus en plus déconnectés des rythmes saisonniers et déboussolés par le changement climatique, le printemps existe-t-il encore ? Marqueur social et culturel essentiel de notre histoire occidentale, l’ “éternel et vert printemps” nous ramène aux origines du monde, à cette nostalgie d'une époque où nous ne faisions qu'un avec la nature, liés par le même rythme et le même ordre des choses. Autrefois temps incompressible des récoltes et des travaux de la terre, ainsi que des fêtes du cycle pascal, la première des saisons est aussi celle du désir et de l'éveil des sens, de la fertilité et des promesses d'émois. Aujourd’hui, cette saison genrée reste surtout un puissant symbole de renaissance et d'espoir, porteur de luttes sociales et de révolutions politiques. Toutefois, nos représentations collectives de cet entre-deux affectif semblent de plus en plus en décalage avec notre vécu, tant le réchauffement climatique en a transformé les bornes. Le printemps est-il destiné à demeurer silencieux ?
Il est possible d'écouter une émission dans la série Concordance des temps, animée par Jean-Noël Jeanneney sur France Culture (1 avril 2023) en cliquant ici. Pour écouter la chronique de Jean Lebrun sur France Inter (le 27 mars 2023) Le vif de l'histoire, cliquez ici.
Un carmel au XXe siècle: Le monastère du Pâquier en Suisse (1921-2021), Fribourg, Editions Faim de Siècle, 2022, 331 p. ill.
"Sur les hauteurs du village du Pâquier, en face de la colline de Gruyères et des premiers sommets des Préalpes, se trouve le monastère du Carmel du Pâquier. Installées dès 1936 dans cette oasis de verdure, des moniales contemplatives vivent là selon les règles définies au XVIe siècle par Thérèse d’Avila. L’histoire de cette communauté carmélitaine avait commencé quelques années plus tôt à Lully, dans la Broye fribourgeoise. Et c’est pour commémorer ce centenaire de l’installation de ce premier carmel en terres helvétiques que la communauté et l’Association des Amis du Carmel du Pâquier ont souhaité éclairer ce parcours.
Il fallait le grand talent de François Walter pour rendre toute la richesse d’une histoire aux apparences immobiles, tant la mission des religieuses est orientée vers la contemplation et la prière. L’auteur a travaillé les riches archives du monastère et de l’Evéché, des chroniques inédites, des échanges épistolaires pour en tirer un ouvrage passionnant. Il dévoile les péripéties de la fondation dans un pays encore marqué par les conséquences du Kulturkampf, dessine le portrait de moniales engagées, éclaire les périodes où l’évolution s’accélère à l’image des remous que provoque la réception de Vatican II au sein de la communauté.
Immobile, l’histoire du Carmel du Pâquier? Au contraire. Voila? une communauté qui, sous le signe de la fidélité créatrice, vit pleinement avec son temps." (Patrice Borcard)
"Sur les hauteurs du village du Pâquier, en face de la colline de Gruyères et des premiers sommets des Préalpes, se trouve le monastère du Carmel du Pâquier. Installées dès 1936 dans cette oasis de verdure, des moniales contemplatives vivent là selon les règles définies au XVIe siècle par Thérèse d’Avila. L’histoire de cette communauté carmélitaine avait commencé quelques années plus tôt à Lully, dans la Broye fribourgeoise. Et c’est pour commémorer ce centenaire de l’installation de ce premier carmel en terres helvétiques que la communauté et l’Association des Amis du Carmel du Pâquier ont souhaité éclairer ce parcours.
Il fallait le grand talent de François Walter pour rendre toute la richesse d’une histoire aux apparences immobiles, tant la mission des religieuses est orientée vers la contemplation et la prière. L’auteur a travaillé les riches archives du monastère et de l’Evéché, des chroniques inédites, des échanges épistolaires pour en tirer un ouvrage passionnant. Il dévoile les péripéties de la fondation dans un pays encore marqué par les conséquences du Kulturkampf, dessine le portrait de moniales engagées, éclaire les périodes où l’évolution s’accélère à l’image des remous que provoque la réception de Vatican II au sein de la communauté.
Immobile, l’histoire du Carmel du Pâquier? Au contraire. Voila? une communauté qui, sous le signe de la fidélité créatrice, vit pleinement avec son temps." (Patrice Borcard)
Avec Marco Zanoli (cartes), Historischer Atlas der Schweiz, Zürich, Hier und Jetzt, 2021, 120 cartes, 199 p.
(avec Marco Zanoli), Atlas historique de la Suisse: l'histoire suisse en cartes, Neuchâtel, Editions Livreo Alphil, 2020, 195 p.
(avec Alain Cabantous), Les Tentations de la chair: Virginité et chasteté 16e-21e siècle, Paris, Payot, 2020, 416 p.
Alors que ces deux comportements semblaient presque révolus depuis la « révolution sexuelle » des années 1970-1990, virginité et chasteté connaissent en réalité un fort regain. Dans une société pourtant hypersexualisée, des individus ou des groupes en font aujourd’hui un objectif de vie, sans qu’il soit forcément lié à une croyance religieuse.
Cette synthèse interroge sur le temps long (16e-21e siècle) les pratiques extrêmement variées que recouvrirent en Europe ces deux termes trop souvent confondus et plus complexes qu'il n'y paraît. En dépit du magistère moral de l’Église sur les laïcs, qui tenta de leur imposer l'impératif absolu de la procréation et la dénégation du plaisir charnel, tous les cas de figure furent possibles, entre idéal mystique et turpitudes assumées. Cette quête d’un improbable idéal qui tourmenta les populations témoigne surtout de nos rapports difficiles à la sexualité et du poids des fantasmes masculins sur la condition féminine.
Lire un compte rendu paru dans Libération le 13 février 2020 en cliquant ici
Alors que ces deux comportements semblaient presque révolus depuis la « révolution sexuelle » des années 1970-1990, virginité et chasteté connaissent en réalité un fort regain. Dans une société pourtant hypersexualisée, des individus ou des groupes en font aujourd’hui un objectif de vie, sans qu’il soit forcément lié à une croyance religieuse.
Cette synthèse interroge sur le temps long (16e-21e siècle) les pratiques extrêmement variées que recouvrirent en Europe ces deux termes trop souvent confondus et plus complexes qu'il n'y paraît. En dépit du magistère moral de l’Église sur les laïcs, qui tenta de leur imposer l'impératif absolu de la procréation et la dénégation du plaisir charnel, tous les cas de figure furent possibles, entre idéal mystique et turpitudes assumées. Cette quête d’un improbable idéal qui tourmenta les populations témoigne surtout de nos rapports difficiles à la sexualité et du poids des fantasmes masculins sur la condition féminine.
Lire un compte rendu paru dans Libération le 13 février 2020 en cliquant ici
Kis : Bir Mevsimin Tarihi, Istanbul, Sel Yayincilik, 2020, 347 p. ill.
Histoire de Fribourg: une ville-Etat pour l'éternité (XVIe-XVIIIe siècle), Neuchâtel, Editions Livreo Alphil, 2018, 178 p. ill.
Une histoire de la Suisse, Neuchâtel, Editions Alphil, 2016, 543 p.
Geißel Gottes oder Plage der Natur: vom Umgang der Menschen mit Katastrophen, Stuttgart, Reclam, 2016.
(Avec Jean Steinauer et Lorenzo Planzi), Paysages sous tension: électricité et politique en Suisse occidentale, Fribourg, Société d'histoire du canton de Fribourg et Neuchâtel, Editions Alphil, 2015, 198 p. ill.
(mit Jean Steinauer und Lorenzo Planzi), Land unter Strom: Elektrizität und Politik in der Westschweiz, Freiburg, Société d'histoire du canton de Fribourg und Baden, Hier und Jetzt, 2015, 206 S. Ill.
Hiver : histoire d'une saison, Paris: Payot, 2014, 451 p. ill.
À notre époque obsédée par le ciel, où les applications météo figurent parmi les plus téléchargées, le temps qu’il fait est devenu l’objet le plus sérieux de nos préoccupations. Après avoir longtemps lutté contre l’hiver, l’homme a tenté d’apprivoiser par des rituels cette saison mal aimée, révélatrice des inégalités sociales, souvent redoutée pour ses phénomènes naturels à risque et son impact sur la circulation et la survie. Pourtant, les tableaux de Bruegel sont là pour nous rappeler que, bien avant l’invention des sports d’hiver à la fin du XIXe siècle, les hommes du Moyen Âge et de l’époque moderne aimaient à se livrer aux joies de la glisse et que l’hiver fut de tout temps marqué par un joyeux cortège de fêtes.
Que la réalité de la « mauvaise » saison soit plus riche et plus variée que la série d’images stéréotypées qui encombre nos imaginaires justifie amplement qu’on en fasse un objet d’histoire. Dans la lignée des travaux d’un Emmanuel Le Roy Ladurie ou d’un Alain Cabantous, cette première étude des usages sociaux de l’hiver, du XVIe siècle à nos jours, se réclame à la fois d’une histoire environnementale, culturelle, et des représentations. Une enquête passionnante et stimulante sur un objet d’études inédit et hautement symbolique qui a inspiré arts et littérature.
Il est possible d'écouter l'émission intitulée "L'inévitable hiver" dans la série Concordance des temps, animée par Jean-Noël Jeanneney sur France Culture (28 décembre 2013) en cliquant ici. Pour écouter l'émission de Jean Lebrun sur France Inter (le 17 février 2014) La marche de l'histoire, cliquez ici. Pour l'émission de Laurence Difelix Le grand entretien sur Espace2 RTS, du 21 février 2014, cliquez ici.
Lire un compte rendu paru dans Libération le 6 février 2014 en cliquant ici
À notre époque obsédée par le ciel, où les applications météo figurent parmi les plus téléchargées, le temps qu’il fait est devenu l’objet le plus sérieux de nos préoccupations. Après avoir longtemps lutté contre l’hiver, l’homme a tenté d’apprivoiser par des rituels cette saison mal aimée, révélatrice des inégalités sociales, souvent redoutée pour ses phénomènes naturels à risque et son impact sur la circulation et la survie. Pourtant, les tableaux de Bruegel sont là pour nous rappeler que, bien avant l’invention des sports d’hiver à la fin du XIXe siècle, les hommes du Moyen Âge et de l’époque moderne aimaient à se livrer aux joies de la glisse et que l’hiver fut de tout temps marqué par un joyeux cortège de fêtes.
Que la réalité de la « mauvaise » saison soit plus riche et plus variée que la série d’images stéréotypées qui encombre nos imaginaires justifie amplement qu’on en fasse un objet d’histoire. Dans la lignée des travaux d’un Emmanuel Le Roy Ladurie ou d’un Alain Cabantous, cette première étude des usages sociaux de l’hiver, du XVIe siècle à nos jours, se réclame à la fois d’une histoire environnementale, culturelle, et des représentations. Une enquête passionnante et stimulante sur un objet d’études inédit et hautement symbolique qui a inspiré arts et littérature.
Il est possible d'écouter l'émission intitulée "L'inévitable hiver" dans la série Concordance des temps, animée par Jean-Noël Jeanneney sur France Culture (28 décembre 2013) en cliquant ici. Pour écouter l'émission de Jean Lebrun sur France Inter (le 17 février 2014) La marche de l'histoire, cliquez ici. Pour l'émission de Laurence Difelix Le grand entretien sur Espace2 RTS, du 21 février 2014, cliquez ici.
Lire un compte rendu paru dans Libération le 6 février 2014 en cliquant ici
(Avec Bernd Roeck, Martina Stercken, Marco Jorio & Thomas Manetsch), Schweizer Städtebilder : Urbane Ikonographien (15. – 20. Jahrhundert) – Portraits de villes suisses : iconographie urbaine (XVe-XXe siècle) – Vedute delle città svizzere : L'iconografia urbana (XV-XX secolo), Zürich : Chronos Verlag, 2013, 658 p.
Katastrofe: Jedna kulturna istorija od XVI do XXI veka, Novi Sad: Akademska Knjiga, 2012, 370 p.
(avec Jean-Luc Pinol), La ville contemporaine jusqu'à la Seconde Guerre mondiale: Histoire de l'Europe urbaine 4, Paris: Seuil, 2012, 442 p. ("Points Histoire", n° 453).
La Suisse : au-delà du paysage, Paris : Gallimard, 2011, 127 p. (Découvertes Gallimard Histoire, 573).
"François Walter livre ici un intelligent ouvrage de vulgarisation, genre particulièrement exigeant dans lequel excelle l'historien genevois" (Aurélie Luther, Les lettres et les Arts: cahiers suisses de critique littéraire et artistique, juillet-septembre 2011).
"François Walter livre ici un intelligent ouvrage de vulgarisation, genre particulièrement exigeant dans lequel excelle l'historien genevois" (Aurélie Luther, Les lettres et les Arts: cahiers suisses de critique littéraire et artistique, juillet-septembre 2011).
Avec Alain Cabantous, Jean-Luc Chappey, Renaud Morieux & Nathalie Richard, Mer et Montagne dans la culture européenne (XVIe-XIXe siècle), Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2011, 281 p.
(avec Jean-Luc Pinol), La ciudad contemporanea hasta la Segunda Guerra Mundial, València: Universitat de València, 2011, 347 p. (Historia de la Europa urbana, IV).
Katastrophen: eine Kulturgeschichte vom 16. bis 21. Jahrhundert, Stuttgart: Philipp Reclam, 2010, 392 p.
Histoire de la Suisse. 4. La création de la Suisse moderne (1830-1930), Neuchâtel: Editions Alphil-Presses universitaires suisses, 2010, 157 p.
"Dans un pays comme le nôtre imbibé de conservatisme, imprégné de nationalisme communal, cantonal ou confédéral, imbu de bonne conscience et de certitudes inébranlables, il convient d’avoir de solides épaules pour non seulement faire le point sur les derniers développements de la recherche historique mais surtout pour en publier les conclusions. François Walter, professeur à l’Uni de Genève, a ce courage. (...) C’est bref (130 pages en livre de poche), bien écrit, précis, hyper synthétique tout en embrassant les vastes pans de l’histoire. Une œuvre superbe et décapante qui pose clairement son propos (...) François Walter compte aujourd’hui parmi les meilleurs historiens suisses. Qu’il mette ainsi un savoir accumulé en trente années de recherches très pointues à la portée du citoyen est hautement méritoire." (Le Matin, 21 novembre 2009)
"Dans un pays comme le nôtre imbibé de conservatisme, imprégné de nationalisme communal, cantonal ou confédéral, imbu de bonne conscience et de certitudes inébranlables, il convient d’avoir de solides épaules pour non seulement faire le point sur les derniers développements de la recherche historique mais surtout pour en publier les conclusions. François Walter, professeur à l’Uni de Genève, a ce courage. (...) C’est bref (130 pages en livre de poche), bien écrit, précis, hyper synthétique tout en embrassant les vastes pans de l’histoire. Une œuvre superbe et décapante qui pose clairement son propos (...) François Walter compte aujourd’hui parmi les meilleurs historiens suisses. Qu’il mette ainsi un savoir accumulé en trente années de recherches très pointues à la portée du citoyen est hautement méritoire." (Le Matin, 21 novembre 2009)
Histoire de la Suisse. 5. Certitudes et incertitudes du temps présent (de 1930 à nos jours), Neuchâtel : Editions Alphil-Presses universitaires suisses, 2010, 155 p.
Catastrofi : una storia culturale, traduzione di Angela Tomei, Costabissara (Vicenza) : Angelo Colla Editore, 2009, 365 p.
Histoire de la Suisse. I. L'invention d'une Confédération (XVe-XVIe siècles), Neuchâtel: Editions Alphil, Presses universitaires suisses, 2009, 135 p.
Quand commence l'histoire de la Suisse ? Sans doute au moment où des traces attestent la présence d'habitants sur le territoire que nous appelons de ce nom. Plus certainement lorsque les groupes humains qui l'occupent se perçoivent comme différents, participent à la même histoire et au même destin. De ce point de vue, ce n'est guère avant le XVe siècle que des communautés de vallée et des villes souveraines tendent à se penser plus collectivement. C'est ce que suggère le titre de ce premier volume, L'invention d'une Confédération.
Mais la Suisse ne serait pas ce qu'elle est sans les clivages religieux du XVIe siècle. La complexité de fonctionnement du réseau confédéral après les Réformes – la protestante d'abord et la catholique qui lui répond – s'explique surtout par la non-superposition des différences entre les villes et les campagnes, entre la montagne et la plaine, entre les langues, entre la fidélité générale à l'Empire et celle plus partagée pour la France ou l'Espagne. Cette complexité est garante de la survie en Europe d'une construction singulière de territoires aux statuts divers, toujours ouverte sur le monde extérieur et sensible aux rythmes de la grande histoire. Ce livre a l'ambition d'en donner le récit autrement.
Plusieurs questions traitées dans ce livre ont été abordées lors de l'émission de la TSR "Les Suisses" en novembre 2013. Voir en particulier "Les enjeux du Gothard" en cliquant ici; "Les tensions villes-campagnes" en cliquant ici; "La peur de la punition divine" en cliquant ici; "Comment le discours de Nicolas de Flue a été récupéré" en cliquant ici.
Quand commence l'histoire de la Suisse ? Sans doute au moment où des traces attestent la présence d'habitants sur le territoire que nous appelons de ce nom. Plus certainement lorsque les groupes humains qui l'occupent se perçoivent comme différents, participent à la même histoire et au même destin. De ce point de vue, ce n'est guère avant le XVe siècle que des communautés de vallée et des villes souveraines tendent à se penser plus collectivement. C'est ce que suggère le titre de ce premier volume, L'invention d'une Confédération.
Mais la Suisse ne serait pas ce qu'elle est sans les clivages religieux du XVIe siècle. La complexité de fonctionnement du réseau confédéral après les Réformes – la protestante d'abord et la catholique qui lui répond – s'explique surtout par la non-superposition des différences entre les villes et les campagnes, entre la montagne et la plaine, entre les langues, entre la fidélité générale à l'Empire et celle plus partagée pour la France ou l'Espagne. Cette complexité est garante de la survie en Europe d'une construction singulière de territoires aux statuts divers, toujours ouverte sur le monde extérieur et sensible aux rythmes de la grande histoire. Ce livre a l'ambition d'en donner le récit autrement.
Plusieurs questions traitées dans ce livre ont été abordées lors de l'émission de la TSR "Les Suisses" en novembre 2013. Voir en particulier "Les enjeux du Gothard" en cliquant ici; "Les tensions villes-campagnes" en cliquant ici; "La peur de la punition divine" en cliquant ici; "Comment le discours de Nicolas de Flue a été récupéré" en cliquant ici.
Histoire de la Suisse. 2. L'âge classique (1600-1750), Neuchâtel: Editions Alphil, Presses universitaires suisses, 2009, 131 pages.
En décrivant la vie aventureuse d'un vagabond durant la guerre de Trente Ans (1618-1648), le romancier baroque J. J. C. de Grimmelshausen conduit son héros en Suisse. Quel n'est pas alors l'étonnement de celui-ci : « Le pays me parut aussi étrange que si j'avais été en Chine ou au Brésil ; j'y vis les gens travailler, les routes étaient sûres pour les voyageurs, les auberges pleines de gens qui prenaient du bon temps ; ce pays me parut être un paradis terrestre bien que par nature il me semblât plutôt rude. » L'historien est donc directement interpellé. Depuis le XVIIe siècle, en effet, les Suisses ont la réputation d'être un peuple heureux, d'appartenir à cette région privilégiée de l'Europe où l'on mange à sa faim, où l'on vit en sécurité, où la pression fiscale est supportable et le pouvoir étatique assez présent pour qu'on sache qu'il existe mais assez lointain pour qu'on n'ait pas à s'en plaindre. En abordant L'âge classique, ce livre s'interroge sur les raisons de cette image valorisante. Il démontre que, si les XVIIe et XVIIIe siècles sont bien ceux de la maturation d'un système politique et économique, cela ne va pas sans tensions ni conflits.
En décrivant la vie aventureuse d'un vagabond durant la guerre de Trente Ans (1618-1648), le romancier baroque J. J. C. de Grimmelshausen conduit son héros en Suisse. Quel n'est pas alors l'étonnement de celui-ci : « Le pays me parut aussi étrange que si j'avais été en Chine ou au Brésil ; j'y vis les gens travailler, les routes étaient sûres pour les voyageurs, les auberges pleines de gens qui prenaient du bon temps ; ce pays me parut être un paradis terrestre bien que par nature il me semblât plutôt rude. » L'historien est donc directement interpellé. Depuis le XVIIe siècle, en effet, les Suisses ont la réputation d'être un peuple heureux, d'appartenir à cette région privilégiée de l'Europe où l'on mange à sa faim, où l'on vit en sécurité, où la pression fiscale est supportable et le pouvoir étatique assez présent pour qu'on sache qu'il existe mais assez lointain pour qu'on n'ait pas à s'en plaindre. En abordant L'âge classique, ce livre s'interroge sur les raisons de cette image valorisante. Il démontre que, si les XVIIe et XVIIIe siècles sont bien ceux de la maturation d'un système politique et économique, cela ne va pas sans tensions ni conflits.
Histoire de la Suisse. 3. Le temps des révolutions (1750-1830), Neuchâtel: Editions Alphil, Presses universitaires suisses, 2010, 153 p.
Parler d'un temps des révolutions pour la période 1750-1830 se justifie parce qu'une succession d'événements en chaîne traverse l'ensemble du monde occidental. De la déclaration d'indépendance des colonies britanniques d'Amérique du Nord en 1776, en passant par la Révolution de France dès 1789 et de la plupart des pays d'Europe, jusqu'à leurs répliques des années 1820-1830, de nombreux événements semblent se répondre en prenant de plus en plus d'ampleur.
Comment la Confédération des Treize Cantons va-t-elle réagir ? Comment admettre que la France, investie d'une mission libératrice que propage ensuite l'épopée napoléonienne, prétende apporter en 1798 la liberté au pays de Guillaume Tell ? Que faire de l'idéal égalitaire et démocratique revendiqué par la Grande Nation, quand on s'imagine vivre dans le moins mauvais régime politique qui soit ? À peine refermée ce qu'on croyait n'être qu'une parenthèse, voilà les cantons entraînés dans une nouvelle vague de révolutions dites « libérales », qui touche elle aussi l'Europe entière, au-delà même des années 1830. Brusquement l'histoire s'est donc accélérée.
Souvent peu comprise, cette période a été occultée ou traitée de manière sommaire par la plupart des historiens. Ce livre revalorise des expériences historiques qui ont plus de liens qu'on ne le soupçonne avec le devenir de la Suisse d'aujourd'hui.
Parler d'un temps des révolutions pour la période 1750-1830 se justifie parce qu'une succession d'événements en chaîne traverse l'ensemble du monde occidental. De la déclaration d'indépendance des colonies britanniques d'Amérique du Nord en 1776, en passant par la Révolution de France dès 1789 et de la plupart des pays d'Europe, jusqu'à leurs répliques des années 1820-1830, de nombreux événements semblent se répondre en prenant de plus en plus d'ampleur.
Comment la Confédération des Treize Cantons va-t-elle réagir ? Comment admettre que la France, investie d'une mission libératrice que propage ensuite l'épopée napoléonienne, prétende apporter en 1798 la liberté au pays de Guillaume Tell ? Que faire de l'idéal égalitaire et démocratique revendiqué par la Grande Nation, quand on s'imagine vivre dans le moins mauvais régime politique qui soit ? À peine refermée ce qu'on croyait n'être qu'une parenthèse, voilà les cantons entraînés dans une nouvelle vague de révolutions dites « libérales », qui touche elle aussi l'Europe entière, au-delà même des années 1830. Brusquement l'histoire s'est donc accélérée.
Souvent peu comprise, cette période a été occultée ou traitée de manière sommaire par la plupart des historiens. Ce livre revalorise des expériences historiques qui ont plus de liens qu'on ne le soupçonne avec le devenir de la Suisse d'aujourd'hui.
Catastrophes: une histoire culturelle XVIe-XXIe siècle, Paris: Editions du Seuil, 2008, 380 p. (collection L'Univers historique).
Pourquoi la notion de "risque", issue des domaines de la navigation et du jeu, peut-elle aujourd'hui s'appliquer à des actions aussi diverses qu'implanter une maison sur les flancs d'un volcan, avoir des rapports sexuels non protégés ou manger du poulet ? Depuis les années 1970, le "risque" est un moyen parmi d'autres de traiter l'incertitude diffuse qui gagne notre monde. Jusqu'alors, le terme de "catastrophe" suffisait à appréhender les multiples variantes des phénomènes ponctuels de paroxysme.
De désastres en fléaux, de sinistres en calamités, l'Occident s'est représenté les catastrophes suivant un cours complexe dont François Walter explore les méandres. Pourquoi l'âge classique redoutait-il tant le passage des comètes et leurs présages ? Qu'est-ce qui pousse le siècle des Lumières à se laisser fasciner par le spectacle des éruptions volcaniques ? Prométhéen, le XIXe siècle l'est-il vraiment qui semble se résigner à la succession des catastrophes industrielles et minières ? Et que dire de la déréliction du dernier siècle confronté aux catastrophes morales absolues, Auschwitz et Hiroshima ?
Loin du schéma réductionniste selon lequel nous serions passés d'une société de la fatalité à une société de la sécurité, François Walter s'attache à mesurer la contribution des images et des discours aux climats anxiogènes.
Il montre que la culture du risque se nourrit toujours à des sources symboliques, à plus forte raison quand règne l'idéologie de la précaution et du développement durable, à l'ombre d'une catastrophe écologique annoncée.
Pour Jean-Pierre Rioux, (La Croix du 29 mai 2008), "le travail de François Walter est aussi poignant qu'utile, de bout en bout, tant il sait naviguer entre enchantement et désenchantement du monde". L'Humanité qualifie le livre d'"essai décapant" (31 août 2008). Pour Le Figaro (19 juin 2008), il s'agit d'un "essai stimulant" qui "plonge dans l'histoire culturelle des représentations des dangers qui menacent l'humanité" et "nous rappelle que même les savants ne peuvent totalement s'abstraire de leur contexte culturel".
Pourquoi la notion de "risque", issue des domaines de la navigation et du jeu, peut-elle aujourd'hui s'appliquer à des actions aussi diverses qu'implanter une maison sur les flancs d'un volcan, avoir des rapports sexuels non protégés ou manger du poulet ? Depuis les années 1970, le "risque" est un moyen parmi d'autres de traiter l'incertitude diffuse qui gagne notre monde. Jusqu'alors, le terme de "catastrophe" suffisait à appréhender les multiples variantes des phénomènes ponctuels de paroxysme.
De désastres en fléaux, de sinistres en calamités, l'Occident s'est représenté les catastrophes suivant un cours complexe dont François Walter explore les méandres. Pourquoi l'âge classique redoutait-il tant le passage des comètes et leurs présages ? Qu'est-ce qui pousse le siècle des Lumières à se laisser fasciner par le spectacle des éruptions volcaniques ? Prométhéen, le XIXe siècle l'est-il vraiment qui semble se résigner à la succession des catastrophes industrielles et minières ? Et que dire de la déréliction du dernier siècle confronté aux catastrophes morales absolues, Auschwitz et Hiroshima ?
Loin du schéma réductionniste selon lequel nous serions passés d'une société de la fatalité à une société de la sécurité, François Walter s'attache à mesurer la contribution des images et des discours aux climats anxiogènes.
Il montre que la culture du risque se nourrit toujours à des sources symboliques, à plus forte raison quand règne l'idéologie de la précaution et du développement durable, à l'ombre d'une catastrophe écologique annoncée.
Pour Jean-Pierre Rioux, (La Croix du 29 mai 2008), "le travail de François Walter est aussi poignant qu'utile, de bout en bout, tant il sait naviguer entre enchantement et désenchantement du monde". L'Humanité qualifie le livre d'"essai décapant" (31 août 2008). Pour Le Figaro (19 juin 2008), il s'agit d'un "essai stimulant" qui "plonge dans l'histoire culturelle des représentations des dangers qui menacent l'humanité" et "nous rappelle que même les savants ne peuvent totalement s'abstraire de leur contexte culturel".
Les figures paysagères de la nation. Territoire et paysage en Europe (16e-20e siècle), Paris, Editions de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales, 2004, 521 p. ill.
Investi de sens par un jeu dialectique entre les représentations et l'extériorité, communément interprété comme l'image visuelle d'une région bien réelle, le paysage est, par définition, lié à la modernité. Ainsi un double mouvement le propulse au statut de figure privilégiée dans la culture occidentale. D'abord, son esthétisation par la peinture dès la Renaissance lui a conféré son rôle de produit de la relation culturelle que la société tisse avec son environnement. Ensuite son idéologisation massive l'a grevé d'une mission majeure, celle de matérialiser l'inscription identitaire de l'appartenance au territoire.
C'est précisément ce lien entre territoire et paysage que ce livre se propose d'explorer. Depuis le XVIe siècle et jusqu'au milieu du XXe siècle se déploie le temps du paysage, moment de l'histoire européenne où il est devenu le support privilégié d'un ensemble de valeurs symboliques et de rapports pratiques. Comment le paysage a-t-il servi des stratégies utiles à se démarquer des autres et à se conforter dans ses différences ? Comment les éléments naturels qui le constituent - arbres, rochers ou sites admirables - se sont-ils trouvés chargés de valeurs patrimoniales et nationales ? Quelles sont les figures du discours où paysages et références naturelles servent à dire l'exceptionnalité d'un territoire national, chaque pays étant bien sûr toujours le plus beau du monde ? Comment enfin les acteurs sociaux, insérés dans des réseaux de signifiance multiples et mouvants, se sont-ils efforcés d'actualiser, réactualiser, gauchir ou gommer, d'enrichir ou simplifier les composantes des configurations paysagères ?
Voyageant des campagnes italiennes aux forêts scandinaves, de la verte Angleterre aux steppes russes, en prenant le temps de lire les représentations harmonieuses du paysage en France, les valorisations des collines et des moyennes montagnes d'Allemagne et les images paysagères multiples associées aux Alpes, ce livre est une histoire des usages sociaux qui, du XVIe au milieu du XXe siècle, prétendent dire et réaliser par le paysage une certaine cohérence du monde.
Le quotidien Libération parle dans son édition du 1er juillet 2004 d'"une fascinante histoire".
Qualifié d' "ouvrage monumental" par Bernard Kalaora (Espaces et Sociétés n°4, 2006), ce livre "apparaît d'emblée appelé à devenir un classique" (selon l'avis exprimé par Hervé Brunon dans son compte rendu pour Universalia 2006: La politique, les connaissance, la culture en 2005, p. 350-351). Ou encore, comme l'écrit Anne Sgard (Revue de géographie alpine 94, 2006, n°3, "par l'ampleur du thème et de la période embrassée, par la richesse du corpus constitué, il est déjà, en soi, un événement".
L'éditeur ayant trouvé bon de publier seulement une table des matières succincte, il est utile de télécharger la table des matières détaillée de ce livre en cliquant ici
Investi de sens par un jeu dialectique entre les représentations et l'extériorité, communément interprété comme l'image visuelle d'une région bien réelle, le paysage est, par définition, lié à la modernité. Ainsi un double mouvement le propulse au statut de figure privilégiée dans la culture occidentale. D'abord, son esthétisation par la peinture dès la Renaissance lui a conféré son rôle de produit de la relation culturelle que la société tisse avec son environnement. Ensuite son idéologisation massive l'a grevé d'une mission majeure, celle de matérialiser l'inscription identitaire de l'appartenance au territoire.
C'est précisément ce lien entre territoire et paysage que ce livre se propose d'explorer. Depuis le XVIe siècle et jusqu'au milieu du XXe siècle se déploie le temps du paysage, moment de l'histoire européenne où il est devenu le support privilégié d'un ensemble de valeurs symboliques et de rapports pratiques. Comment le paysage a-t-il servi des stratégies utiles à se démarquer des autres et à se conforter dans ses différences ? Comment les éléments naturels qui le constituent - arbres, rochers ou sites admirables - se sont-ils trouvés chargés de valeurs patrimoniales et nationales ? Quelles sont les figures du discours où paysages et références naturelles servent à dire l'exceptionnalité d'un territoire national, chaque pays étant bien sûr toujours le plus beau du monde ? Comment enfin les acteurs sociaux, insérés dans des réseaux de signifiance multiples et mouvants, se sont-ils efforcés d'actualiser, réactualiser, gauchir ou gommer, d'enrichir ou simplifier les composantes des configurations paysagères ?
Voyageant des campagnes italiennes aux forêts scandinaves, de la verte Angleterre aux steppes russes, en prenant le temps de lire les représentations harmonieuses du paysage en France, les valorisations des collines et des moyennes montagnes d'Allemagne et les images paysagères multiples associées aux Alpes, ce livre est une histoire des usages sociaux qui, du XVIe au milieu du XXe siècle, prétendent dire et réaliser par le paysage une certaine cohérence du monde.
Le quotidien Libération parle dans son édition du 1er juillet 2004 d'"une fascinante histoire".
Qualifié d' "ouvrage monumental" par Bernard Kalaora (Espaces et Sociétés n°4, 2006), ce livre "apparaît d'emblée appelé à devenir un classique" (selon l'avis exprimé par Hervé Brunon dans son compte rendu pour Universalia 2006: La politique, les connaissance, la culture en 2005, p. 350-351). Ou encore, comme l'écrit Anne Sgard (Revue de géographie alpine 94, 2006, n°3, "par l'ampleur du thème et de la période embrassée, par la richesse du corpus constitué, il est déjà, en soi, un événement".
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Avec Jean-Luc Pinol, La ville contemporaine jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, Livre 4 de Jean-Luc Pinol (sous la direction de), Histoire de l'Europe urbaine. II. De l'Ancien Régime à nos jours, Paris, Editions du Seuil, 2003, pp. 9-275. Au XIXe siècle, l'Europe enregistre à la fois une industrialisation vigoureuse et une urbanisation accélérée. La diffusion différenciée de ces processus accentue encore sa diversité et génèrent de nombreuses tensions à l'intérieur des sociétés concernées. De nouveaux savoirs et de nouveaux pouvoirs urbains s'élaborent, à des rythmes qui diffèrent d'ouest en est et du nord au sud. Ce livre insiste sur les conséquences démographiques, sociales et culturelles de ces processus qui façonnent la société du monde contemporain
Avec Jean-Luc PINOL, Η Συγχρονη Ευρωπαικη Πολη : 1. Εως τον Β'Παγκοσμιο Πολεμο, Αθηνα, Πλεθρον, 2007, 357 p.
Avec Robert DELORT, Storia dell'ambiente europeo, Bari, edizioni Dedalo, 2002, 399 p.
Avec Robert DELORT, Povijest europskog okolisa, Zagreb, Barbat, 2002, XX + 300 p.
Avec Robert DELORT, Kankyō no rekishi : yōroppa, gensho kara gendai made, Tōkyō : Misuzu shobō, 2007.
Avec Robert DELORT, Histoire de l'environnement européen, préface de Jacques Le Goff, Paris, Presses universitaires de France, 2001, 352 p. (collection Le noeud gordien). Une première synthèse d'écohistoire à l'échelle de l'Europe qui a l'ambition de coordonner les connaissances actuelles pour étudier l'environnement dans le passé et observer comment s'articulent le temps de la nature et celui de l'histoire. Elle insiste sur la formidable complexité des interrelations des phénomènes naturels et humains, de l'univers stellaire au simple virus, dans la longue durée qui va de l'apparition de l'homme à aujourd'hui.
Avec Guy BEDOUELLE, Histoire religieuse de la Suisse. La présence des catholiques, Paris, Editions du Cerf et Fribourg, Editions Universitaires, 2000, 437 p. (Studia Friburgensia 86, Series historica 1/ Histoire religieuse de l'Europe contemporaine, 3). Issues d'un colloque organisé près de Varese en Italie en 1994, aborde la réalité multiforme de l'histoire religieuse en mettant en évidence le rôle et la perception des catholiques pour faire comprendre pourquoi l'héritage religieux pèse d'un poids si lourd dans une société d'apparence consensuelle.
Une paroisse dans la ville. Saint-François de Sales (Plainpalais, Genève), Genève, Presses d'Histoire Suisse, 2004, 79 p. Plainpalais est au tournant du XXe siècle une véritable ville à l'orée de Genève avec laquelle elle se confond de plus en plus par la continuité du tissu bâti. C'est un espace où afflue une nombreuse population de migrants venus de France, d'Italie et des cantons catholiques de la Suisse. Pour répondre aux besoins pastoraux de cette population croissante, une nouvelle paroisse a été érigée en 1870. La communauté qui la compose s'efforce de réunir les moyens matériels pour construire une église. Ce sera chose faite en 1904. Ce petit livre décrit le fonctionnement d'une paroisse catholique dans une région à majorité protestante. Les rapports entre les deux confessions dominantes sont décrits à partir de sources originales qui livrent un tableau sans complaisance d'une période où affirmer son appartenance à la foi catholique ne va pas sans difficultés.
plus d'informations sur le site de l'éditeur
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La Suisse comme ville. Colloque du groupe d'Histoire urbaine Genève, 12-13 mars 1998, Basel, Schwabe & Co, 1999, 239 p. (Itinera, Fasc. 22, 1999). Actes d'une journée d'études du Groupe d'histoire urbaine, ce volume réunit une quinzaine de contributions autour de deux axes : penser la ville et enjeux sociaux de l'espace urbain. Les articles abordent des questions d'urbanisme sous l'angle des pratiques de l'espace urbain, du XVIIe siècle à nos jours.
Avec Rainer HUDEMANN, Villes et guerres mondiales en Europe au XXe siècle, Paris, L'Harmattan, 1997, 238 p. Ce livre réunit les contributions présentées lors d'une session du colloque de l'European Association of Urban Historians à Strasbourg en 1994. La perspective comparative utilisée par les auteurs démontre combien les conflits mondiaux ont transformé la société européenne dans le sens d'une convergence des modèles de société.
Bedrohliche und bedrohte Natur. Umweltgeschichte der Schweiz seit 1800, Zürich, Chronos Verlag, 1996, 244 p. Il s'agit d'une version corrigée et actualisée du livre paru en version française en 1990.
Avec Martin KÖRNER, Quand la Montagne aussi a une Histoire. Mélanges offerts à Jean-François Bergier, Berne, Haupt, 1996, 480 p. Volume de mélanges dans lesquel trente-cinq collègues de toute l'Europe honorent l'un des historiens les plus importants de sa génération. J.-F. Bergier a donné à la recherche en histoire économique et sociale des impulsions décisives. La montagne qui réunit les auteurs reste l'un de ses champs de prédilection.
La Suisse urbaine 1750-1950, Genève, Editions Zoé, 1994, 447 p. Une vaste synthèse de l'histoire sociale de la Suisse à partir de l'observatoire urbain. L'espace urbain est analysé dans toutes ses dimensions, spatiales, urbanistiques, politiques, sociales, économiques et culturelles. Le fil conducteur consiste à repérer les effets de l'urbain dans toutes les manifestations de la vie sociale.
Peu lire, beaucoup voir, beaucoup faire. Pour une histoire des soins infirmiers au 19e siècle. Actes du colloque de Sion, Genève, Editions Zoé, 1993, 213 p. Ce livre regroupe les principales contributions à un colloque qui a réunit pour la première fois en Suisse non seulement des historiens mais également des anthropologues, des sociologues, des spécialistes des sciences de l'éducation et de la formation pour s'interroger sur le rôle des professions soignantes.
Les Suisses et l'environnement. Une histoire du rapport à la nature du XVIIIe siècle à nos jours, Genève, Ed. Zoé, 1990, 294 p. Pour la première fois, à l'échelle de la Suisse entière, une histoire de la perception de l'environnement naturel, des usages sociaux des ressources de la nature et de la politique volontaire et concertée de sauvegarde d'un patrimoine.
Vivre et imaginer la ville. XVIIIe-XIXe siècle, Genève, Ed. Zoé, 1988, 157 p. Ce recueil réunit six contributions présentées lors d'une journée d'études sur la ville. Elles ont pour thème commun d'analyser à diverses échelles sous plusieurs aspects (la définition de la ville, les fortifications urbaines, les promenades, l'éclairage et la santé) le rôle des représentations.
Avec J.-P. DORAND, D. STEVAN et J.-C. VIAL, Histoire de la Suisse, Fribourg, Editions Fragnière, 1984, 239 p.
Publié aussi en italien: Storia della Svizzera, Locarno, Armando Dado, 1989.
Publié aussi en italien: Storia della Svizzera, Locarno, Armando Dado, 1989.
Les campagnes fribourgeoises à l'âge des révolutions (1798-1856). Aspects économiques et sociaux, Fribourg, Editions universitaires, 1983, 519 p. Version réduite d'un manuscrit de 864 pages soutenu comme thèse de doctorat à l'Université de Fribourg en 1981, ce livre s'inscrit dans les perspectives d'histoire économique et sociale de la fin des années 1970, en un temps oû l'histoire économique dominait encore les sciences historiques. Il s'agit donc d'une vaste fresque touchant à tous les aspects de la vie de la société fribourgeoise de la fin du XVIIIe siècle au milieu du XIXe siècle, société essentiellement rurale et agricole, confrontée aux changements politiques et au processus de modernisation économique.
Le développement industriel de la ville de Fribourg entre 1847 et 1880. Fribourg, Editions universitaires, 1974, 282 p. Edition multigraphiée du travail de diplôme présenté à l'Université de Fribourg en 1974, cet ouvrage analyse les conditions et le contexte du développement des activités industrielles en ville de Fribourg au temps de l'implantation de la Société générale suisse des Eaux et Forêts, une entreprise ambitieuse qui par la fourniture d'énergie hydraulique voulait animer un vaste quartier industriel polyvalent.
« V'là l'printemps : La belle affaire ! », in AOC Analyse Opinion Critique du 20 mars 2024 ( https://aoc.media/opinion/2024/03/19/vla-lprintemps-la-belle-affaire/)
« Das Buch meines Lebens : Jean-François Bergier : Genève et l'économie européenne de la Renaisance », in NZZ Geschichte, Nr. 42, September 2022, p. 114.
"Katastrophenangst: Momente der Kulturgeschichte” in APuZ : Aus Politik und Zeitgeschichte : Zeitschrift der Bundeszentrale für politische Bildung, 71 (2021), 8. März 2021, p. 04-09.
« The Historical Roots of the European Culture of Catastrophes”, in Christian Wenkel, Eric Bussière, Anahita Grisoni and Hélène Miard-Delacroix, The Environment and the European Public Sphere: Perceptions, Actors, Policies, Winwick, The White Horse Press, 2020, p. 37-53.
« Embarquement pour l’exil », in Annales fribourgeoises, 81 (2019), p. 9-12.
« Se protéger ou anticiper les risques naturels en Suisse », in Giétro 1818 sous la loupe des sciences, Annales valaisannes, 2019, p. 295-303.
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« Échanges et milieux naturels : introduction », in Morenzoni Franco, Sur les routes des Alpes : religieux, marchands et animaux dans la Suisse occidentale (XIIe-XVe siècles), Turnhout, Brepols, 2019, p.109-112.
"Pour une micro-histoire de l'aménagement", préface à Steinauer Gérard et Jean, L'Industrie au coeur: genèse du Grand Fribourg, Fribourg, SHCF, 2020, p. 9-12.
« Les débuts de la chocolaterie Favarger à Versoix : éthique darbyste, exotisme et suissitude (1875-1940) », in Garufo Francesco & Morerod Jean-Daniel (éd.), Laurent Tissot, une passion loin des sentiers battus, Neuchâtel, Alphil-Presses universitaires suisses, 2018, p. 103-127.
« Le Rhin comme figure paysagère de la nation », in Miard-Delacroix Hélène & Thiemeyer Guido (Hg.), Der Rhein / Le Rhin : eine politische Landschaft zwischen Deutschland und Frankreich 1815 bis heure / Un espace partagé entre la France et l’Allemagne de 1815 à nos jours, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2018 (Schriftenreihe des deutsch-französischen Historikerkomitees, Bd. 14), p. 29-48.
« Paysages : du pittoresque au patrimonial », in Charle Christophe & Roche Daniel (sous la dir. de), L'Europe : encyclopédie historique, Arles, Actes Sud, 2018, p. 154-157.
"Des villes à catastrophes", in Garo: Déflagration. Éloge de la peinture et poétique élémentale de notre terre. Alexandrie, Reykjavik, Lisbonne, Istanbul et le Cervin, Berne, Till Schaap Edition, 2017, p. 173-190.
« Thinking the Disaster: A Historical Approach », in Gabriele Duerbeck, Urte Stobbe, Hubert Zapf & Evi Zemanek (Eds),? Ecological Thought in German Literature and Culture (Ecocritical Theory and Practice), London, Lexington Books, 2017, p. 161-174.
« Les moyens d'enseignement romands en Sciences humaines et sociales : contraintes et perspectives », in Bulletin CIIP, No 4, décembre 2017, p. 23-26.
"Les couleurs du paysage", dans Ouvrir un livre, ouvrir une histoire: vingt ans d'édition, Neuchâtel, Editions Alphil, 2016, p. 125-131.
"5 janvier 1709, le début du 'Grand Hiver'", in Jean-Noël Jeanneney & Jeanne Guérout, L'histoire de France vue d'ailleurs, Paris, Les Arènes, 2016, p. 220-229.
« Variations sur la métaphore diluviale depuis l'époque moderne », in Brian Isabelle (sous la dir. de), Le lieu et le moment : Mélanges et l’honneur d'Alain Cabantous, Paris : Publications de la Sorbonne, 2015, p. 517-531.
« Préface » in Metzger Alexis et Rémy Frédérique (dir.), Neiges et glaces : faire l'expérience du froid (XVIIe-XIXe siècle), Paris, Hermann, 2015, p. 7-9.
« Préface », in Grandjean Sylvain, La nébuleuse verte dans le canton de Fribourg : émergence, développement et politisation 1970-1986, Fribourg, ASTP, 2015, p. 7-11.
« Les territoires de l'hiver », in Granet Anne-Marie et Gal Stéphane (sous la dir.), Les territoires du risque, Grenoble, PUG, 2015, p. 219-233.
« Entre angoisse et désir de table rase », in Le Magazine littéraire, n° 557-558, juillet-août 2015, p. 72-75.
« Avant l'anthropologie, les missionnaires fribourgeois (XVIIIe-XIXe siècles) », in Rüegg François (sous la dir. de), Des collections sortent de l'oubli : un trésor, une histoire, ethnologie – anthropologie sociale, Fribourg, Pro Ethnographi©a, 2015, p. 61-81.
Avec Anne-Marie Walter, « À la Genevoise, il y a 150 ans » [« Le Alpes vues de Genève », « La fondation de la Section », « Le Général Dufour, membre fondateur », « Une approche élitaire et intellectuelle de la montagne », « S'approprier le Salève », « Excursions, repas et bon temps », « Un Grand Combin initiatique, juillet 1865 », Inutile l'alpinisme ? », « Protéger la nature et le paysage », « La montagne, une affaire d'hommes ! », « La Section se met au ski », « La Section se met en scène »], in La Genevoise a 150 ans : le livre du 150e anniversaire de la Section genevoise du Club Alpin Suisse, Genève, Section genevoise du C.A.S., 2015, p. 8-14, 28-35, 122-124, 130-135, 138-139, 150-151, 186-189.
"Environnement (histoire)", dans Bourg Dominique et Papaux Alain (sous la dir.), Dictionnaire de la pensée écologique, Paris, PUF, 2015, p. 407-410.
"Catastrophes", dans Bourg Dominique et Papaux Alain (sous la dir.), Dictionnaire de la pensée écologique, Paris, PUF, 2015, p. 131-134.
"Millénarisme", dans Bourg Dominique et Papaux Alain (sous la dir.), Dictionnaire de la pensée écologique, Paris, PUF, 2015, p. 637-639.
"Environnement", dans Gauvard Claude et Sirinelli Jean-François (sous la dir.), Dictionnaire de l'historien, Paris, PUF, 2015, p. 232-235.
« L'Europe a-t-elle perdu son âme ? », Postface à Starobinski Jean, Un destin solidaire, Carouge-Genève : éditions Zoé, 2014, p. 21-30.
« Une Suisse paradoxale », in Actes du Colloque au Sénat Albert Gallatin (1761-1849), Paris : Comité Gallatin [2014], p. 14-16.
« Les territoires de montagne au-delà du nationalisme méthodologique », in Attali M., Dalmasso A., Granet-Abisset A.-M., Innovation en territoire de montagne : le défi de l’approche interdisciplinaire, Grenoble, PUG, 2014, p. 209-220.
« Pour conclure : Au-delà d'un dispositif symbolique », in Caesar M. et Schnyder M. (dir.), Religion et pouvoir : citoyenneté, ordre social et discipline morale dans les villes de l'espace suisse (XIVe-XVIIIe siècles), Neuchâtel : Éditions Alphil, 2014, p. 249-256.
« Ville : XIXe et XXe siècles», in Dictionnaire historique de la Suisse, volume 13, Hauterive : Attinger, 2014, p. 164-167.
« Paysage et environnement en histoire : échapper au brouillage », in Information géographique, n°3, 2014, p. 26-41.
« Le paysage en renfort du mythe national », in L'Atlas de la France et des Français, Le Monde – La Vie, hors-série, 23 octobre 2014, p. 108-109.
« Si l'histoire ne nous apprend plus rien, que peut faire la mémoire ? », in Préventique, n° 129, mai-juin 2013, p. 10-11.
« Variations urbaines dans l'espace suisse », in Bernd Roeck, Martina Stercken, François Walter, Marco Jorio & Thomas Manetsch, Schweizer Städtebilder : Urbane Ikonographien (15. – 20. Jahrhundert) – Portraits de villes suisses : iconographie urbaine (XVe-XXe siècle) – Vedute delle città svizzere : L'iconografia urbana (XV-XX secolo), Zürich : Chronos Verlag, 2013, p. 143-149.
« Préface » (avec Jean-Luc Pinol), in Frioux Stéphane, Les batailles de l’hygiène : villes et environnement de Pasteur aux Trente Glorieuses, Paris : PUF, 2013, p. XI-XIII.
« L'Europe et la Suisse en 1812 », in Tscharner Bénédict de (sous la dir. de), Les Suisses de Napoléon à la Bérézina, Bière : éditions Cabédita, 2013, p. 13-21.
"The Swiss National Park and the Internationalisation of the Environmental Issues at the Beginning of the XXth Century", in Luigi Piccioni (ed), Ninety Years of the Abruzzo National Park 1922-2012 : Proceedings of the Conference held in Pescasseroli, May 18-20, 2012,Newcastle: Cambridge Scholars Publishing, 2013, p. 45-61.
L'invité de la revue Urbanisme n° 382, janvier-février 2012. Interview à lire en cliquant ici
Préface à Defferrard Florian et Heredia Fernandez Antonio, Des clercs et des livres: le catalogue de la Bibliothèque de Romont (1478-1900), Fribourg: Société d'histoire du canton de Fribourg, 2012, p. 11-14.
« Il Parco Nazionale Svizzero et l'Internationalizzazione delle questioni ambientali all'inizio del Ventesimo secolo », in Natura Protetta, N° 13, 2012, p. 16-17.
"Il parco nazionale svizzero e l'internazionalizzazione delle questioni ambientali all'inizio del XX secolo", in Piccioni Luigi (a cura di), Parco Nazionale d'Abruzzo, novant'anni: 1922-2012: Atti del convegno storico di Pescasseroli 18-20 maggio 2012, Pisa: Edizioni ETS, 2012, p. 75-95.
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« La catastrophe: deux ou trois choses que je sais d'elle... », in A. Jermini & C. Margueron (éds), L'histoire, l'incendie: éclairages, Fribourg: Société d'histoire du canton de Fribourg, 2012, p. 17-33.
"Comment construire le récit d'un territoire national – Come costruire il racconto di un territorio nazionale", in La costruzione del paesaggio agrario nell'Età moderna, Gattatico: Istituto Alcide Cervi, 2012 (Quaderni 8, Summer School Emilio Sereni), p. 103-110. lire cet article en cliquant ici
« Savoirs croisés de la mer et de la montagne au XVIIIe siècle », in Alain Cabantous, Jean-Luc Chappey, Renaud Morieux, Nathalie Richard & François Walter, Mer et Montagne dans la culture européenne (XVIe-XIXe siècle), Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2011, p. 245-258.
(avec Alain Cabantous), « Mer et montagne dans la culture européenne », in Alain Cabantous, Jean-Luc Chappey, Renaud Morieux, Nathalie Richard & François Walter, Mer et Montagne dans la culture européenne (XVIe-XIXe siècle), Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2011, p. 7-14.
"Le Bulletin a-t-il inventé le concept d'urbanisme?", in Patrick Rérat & Etienne Piguet (éds), La "Pensée du Monde": une société de géographie à la Belle Epoque, Neuchâtel: Editions Alphil, 2011, p. 173-179.
« Roland Ruffieux », in Dictionnaire historique de la Suisse, volume 10, Hauterive : Attinger, 2011, p. 683-684.
« Région », in Dictionnaire historique de la Suisse, volume 10, Hauterive : Attinger, 2011, p. 296-297.
« La raison patrimoniale », in Christophe Mauron & Isabelle Raboud-Schüle (sous la dir. de), La Gruyère dans le miroir de son patrimoine. Tome 1 : Des armaillis et des ouvriers, Neuchâtel : Éditions Alphil, 2011, p. 3-7.
« Lire le territoire », in Christophe Mauron & Isabelle Raboud-Schüle (sous la dir. de), La Gruyère dans le miroir de son patrimoine. Tome 2 : Entre ville et campagne, Neuchâtel : Éditions Alphil, 2011, p. 3-9.
« Embellir la mémoire », in Christophe Mauron & Isabelle Raboud-Schüle (sous la dir. de), La Gruyère dans le miroir de son patrimoine. Tome 3 : Pouvoirs et territoires, Neuchâtel : Éditions Alphil, 2011, p. 5-9.
« Le sens religieux », in Christophe Mauron & Isabelle Raboud-Schüle (sous la dir. de), La Gruyère dans le miroir de son patrimoine. Tome 4 : Sous le signe de la croix, Neuchâtel : Éditions Alphil, 2011, p. 3-8.
« L'invention de la Gruyère », in Christophe Mauron & Isabelle Raboud-Schüle (sous la dir. de), La Gruyère dans le miroir de son patrimoine. Tome 5 : Une région en représentation, Neuchâtel : Éditions Alphil, 2011, p. 3-6.
"Les Eglises et l'Etat en Suisse: tradition territoirale et laïcité", in Grandjean Michel & Scholl Sarah (éd), L'Etat sans confession: la laïcité à Genève (1907) et dans les contextes suisse et français, Genève: Labor et Fides, 2010, p. 103-126.
« Faire le portrait d'un territoire (XVIIIe-XIXe siècle) », in Granet-Abisset Anne-Marie & Rigaux Dominique (sous la dir. de), Image de soi, image de l'autre : du portrait individuel aux représentations collectives, Grenoble : Publications de la MSH-Alpes, 2010, p. 113-130.
"Allemagne – France. Des paysages nationaux improbables", in Hélène Miard-Delacroix, Guillaume Garner & Béatrice von Hirschhausen (éds.), Espaces de pouvoir, espaces d'autonomie en Allemagne, Villeneuve d'Ascq: Presses universitaires du Septentrion, 2010, p. 67-91.
"Avant-Propos", in Mathis Charles-François, in Nature We Trust: les paysages anglais à l'ère industrielle, Paris, Presses de l'université Paris-Sorbonne, 2010, p. 9-13.
« Paysage », in Dictionnaire historique de la Suisse, volume 9, Hauterive : Attinger, 2010, p. 606-609.
"La Suisse comme île", in Armin Heinen & Dietmar Hüser (Hg.), Tour de France: eine historische Rundreise. Festschrift für Rainer Hudemann, Stuttgart: Franz Steiner Verlag, 2008 (Schriftenreihe des Deutsch-französischen Historikerkomitees - Band 4), p. 419-428.lire cet article en cliquant ici
« Les échelles d'un imaginaire paysager européen dans l'histoire », in Bédard Mario (sous la dir. de), Le paysage : un projet politique, Québec : Presses de l'Université du Québec, 2009, p. 45-70.
« Le pessimisme, composante de la modernité : l'historien et les catastrophes », in Espace de Libertés, n° 376, juin 2009, p. 8-9.
« Le risque dans l'histoire », entretien avec Hubert Seillan, in Préventique Sécurité, n° 103, janvier-février 2009, p. 13-18.
"De la catastrophe naturelle à la conception moderne du risque et de l'idée de crise", in Portal Thierry (sous la dir. de), Crises et facteur humain: les nouvelles frontières mentales des crises, Bruxelles: de Boeck, 2009, p. 35-44. en lire une partie en cliquant ici
"1648 – 1798 – 1848 – Trois moments créateurs d'une histoire à deux voix", in Clio dans tous ses états en hommage à Georges Andrey, Genève: éditions de Penthes, 2009, p. 119-136.
« L'imaginaire du racinement », in Laurier Turgeon (sous la direction de), Territoires, Québec : Presses de l'Université Laval, 2009, p. 13-30.
« Das alpine Gebirge : ein ästhetisches und ideologisches Konzept auf gesamteuropäischer Ebene », in Herrmann Bernd (Hg.), Beiträge zum Göttinger Umwelthistorischen Kolloquium 2004-2006, Göttingen : Universitätsverlag, 2007, p. 213-236.
plus d'informations sur le site de l'éditeur
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« Le paysage comme patrimoine », in Bedouelle Guy, Belin Christian & de Reyff Simone (éd.), La tradition rassemblée : journées d'études de l'Université de Fribourg, Fribourg : Academic Press, 2007, p. 233-250.
« Histoire : dès l'époque des Lumières », in Dictionnaire historique de la Suisse, volume 6, Hauterive : Attinger, 2007, p. 465-470.
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"1515. Le roi François Ier, vainqueur à Marignan, est sacré chevalier par Bayard », in Alain Corbin (sous la dir. de), 1515 et les grandes dates de l'histoire de France revisitées par les grands historiens d'aujourd'hui, Paris, Seuil, 2008, p. 195-200 (collection Points Histoire H 388).
Préface à Régis Huguenin, L'émergence des transports publics en ville de Neuchâtel: urbanisation et mobilité (1890-1922), Neuchâtel : Editions Alphil, 2007, p. 11-13.
"Aux sources de la pensée chanousienne: la construction identitaire suisse", in Contre l'Etat totalitaire: aux sources de la pensée chanousienne, Aoste: Imprimerie valdôtaine, 2008, p. 15-28.
« L'improbable, une lecture éclairante de la territorialité », propos recueillis par Francesco Della Casa et Anna Hohler, in Tracés, n° 24, 17 décembre 2008, p. 7-18.
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« Le terrain des historiens », in Bender Gabriel [e.a.], Tourisme & Vacances : une machine qui change le monde et le regard (Vallées d'Entremont, du Trient et Fully – 1700-2000), Sembrancher : Centre Régional d'Etudes des Populations Alpines, 2007 (Bulletin n° 17, mai 2007), p. 155-158.
"The Alps as both matrix and model of European perception of the landscape", in Köck Günter, Scheurer Thomas & Veit Heinz (Eds.), Landscape Development in Mountain Regions, Vienne: Austrian Academy of Sciences Press, 2007, p. 7.
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« Les Suisses au début du XVIe siècle : ‘Des brutes, des rustres, des têtes brûlées … qui se délectent du sang des Chrétiens'», in Lettre de Penthes. Bulletin d'information de la Fondation pour l'Histoire des Suisses dans le Monde, N°7, printemps 2006, p. 7-8.
"Un routard dans les Alpes au XIXe siècle", in Guignard Adrien (éd.), Par amour du vagabondage... Voyages dans les Alpes en 1872 et 1875, Genève: Georg éditeur, 2006, p. 9-16.
« Leitmotive, temps et contretemps de l'urbain », in Iachello Enrico (a cura di), I saperi della città. Storia e città nell'età moderna, Palermo, L'EPOS, 2006, p. 141-151.
« Le paysage incertain : réflexions sur les temporalités paysagères dans le contexte helvétique », in La revue de géographie alpine, 94 (2006), n° 3, p. 5-13.
« L'historien et les temporalités », in Royer Jacques [e.a.] (édité par), La perception du temps, Genève : Centre universitaire d'étude des problèmes de l'énergie, 2006, p. 95-105.
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"La montagne alpine : un dispositif esthétique et idéologique à l'échelle de l'Europe", in Revue d'histoire moderne et contemporaine, 52 (2006), n°2, p. 64-87.
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"Cours d'eau et paysage dans l'histoire", in Crispini Nicolas, Flumen: Cours d'eau et rives du bassin genevois, Genève: Editions Slatkine, 2006, p. 13-26.
« The uncertain landscape : reflections on landscape temporalities in the Swiss context », in Journal of alpine research, 94 (2006), n° 3, p. 15-24.
« A la mémoire d'un ami et collègue » in Zur Erinnerung an Andreas Felix Burckhardt. Geboren am 21. Februar 1936 in Basel. Gestorben am 1. März 2005 in Bern, [Basel, 2006], p. 23-26.
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"Leitmotive, temps et contretemps de l'urbain. Les Lectures de ville de Marcel Roncayolo", in Cybergeo. Revue européenne de géographie, 12 avril 2005, p. 1-13.
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"Préface" à Irène Herrmann, Genève entre République et Canton. Les vicissitudes d'une intégration nationale (1814-1846), Genève et Laval, Éditions Passé Présent, Presses de l'Université Laval, 2003, p. 9-10.
"Préface"à Rémy Campos, Instituer la musique. Les premières années du Conservatoire de Musique de Genève (1835-1859), Genève, Editions Université - Conservatoire de Musique, 2003, p. 7-13.
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Die Modernisierung der Landwirtschaft zwischen 1750 und 1860, in Bernhard Schneider (Hg.), Alltag in der Schweiz seit 1300, Zürich, Chronos Verlag, 1991, p. 169-180.
Vivere in città nel XVIII-XIX secolo, in La vita quotidiana in Svizzera dal 1300, A cura di Gianni Gentile, Bernhard Schneider e Brigitte Schwarz, Armando Dadò Editore, Locarno, 1991, p. 233-241.
L'agricoltura all'initio dell'epoca moderna. 'Senza foraggio niente bestiame senza bestiame niente concime', in La vita quotidiana in Svizzera dal 1300, A cura di Gianni Gentile, Bernhard Schneider e Brigitte Schwarz, Armando Dadò Editore, Locarno, 1991, p. 165-176.
"Nature and Nationality", in Passages. A Swiss Cultural Magazine, Number 11, Autumn 1991, p. 6-8.
"Natur und Nationalität", in Passagen. Eine Schweizerische Kulturzeitschrift, Nr. 11, Herbst 1991, p. 6-8.
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"Vivre en ville aux XVIIIe XIXe siècles », in La Suisse au quotidien depuis 1300, sous la direction de S. Lambelet et B. Schneider, Genève 1991, p. 233 241.
"Du pays des bergers au paysan protégé. Un siècle et demi de transformations dans l'agriculture 1760 1914 », in L'économie suisse. Histoire en trois actes, Saint-Sulpice, 1991, p. 92 95.
"L'idée de République en Suisse », in Actes du IIe symposium humaniste international de Mulhouse, Mulhouse 1991, p. 89 95.
"Gustave Ador 1845-1928", in U. Altermatt (Hrsg.), Die Schweizer Bundesräte. Ein biographisches Lexikon, Zürich, Artemis & Winkler, 1991, p. 333-338.
"Die dunkle Macht des Fortschritts. Widerstände gegen die Industrialisierung in der Schweiz", in Neue Zürcher Zeitung, 28. August 1991, Nr. 198, p. 65.
"L'agriculture à l'aube de la modernité », in La Suisse au quotidien depuis 1300, sous la direction de S. Lambelet et B. Schneider, Genève 1991, p. 166 177.
"La Svizzera dal 1814 al 1847, La Svizzera dal 1848 al 1914, La Svizzera dal 1914 ai nostri giorni, Dalle corporazioni ai sindacati », in Storia della Svizzera, Locarno, Armando Dadò Editore, 1990, p. 112 145, 244 251.
"Suite helvétique."L'histoire d'une vache suisse et de son petit veau"», in Construire, N° 45, 7 novembre 1990, p. 24 25.
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"Perception des paysages, action sur l'espace : la Suisse au XVIIIe siècle », in Annales. Economies, Sociétés, Civilisations, Paris, 39 (1984), p. 3-29.
"Un mariage de raison en 1848 : Bulle devient chef lieu du nouveau district de la Gruyère », in Cahiers du Musée gruérien, 1984, p. 7-16.
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"L'image de la campagne romaine. Construction et destin d'un topos », in UKPIK, Cahiers de l'Institut de Géographie de Fribourg, n° 2, 1984, p. 51-70.
"La Suisse de 1814 à 1847, La Suisse de 1848 à 1914, La Suisse de 1914 à nos jours, La culture en Suisse, Des corporations aux syndicats », in Histoire de la Suisse, Fribourg, 1984, p. 112-145 et 210-229.
Histoire de la Suisse. Notes complémentaires pour le maître, Fribourg 1984, p. 98-121 et 177-190.
"Lecture symbolique d'un espace insulaire. Le Robinson suisse de J. D. Wyss », in Geographica Helvetica, n° 3, 1983, p. 121-126. le lire en cliquant ici
"De l'économie paysanne à l'économie de marché. La spécialisation de l'espace rural fribourgeois au XIXe siècle », in Raumordnung der Wirtschaft. Schweizerische Gesellschaft für Wirtschafts- und Geschichte, 2, 1983, p. 51-67.
"Le Territoire Une Terre ... des Hommes », (en collaboration avec J.-P. Uldry), in Bibliographie du canton de Fribourg, Fribourg , 1982, p. 57-88.
"Finance et politique à la Belle Epoque. La France et les emprunts de la Confédération helvétique (1890-1914) », in Revue suisse d'histoire, 32, 1982, p. 421-450.
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"Die Zeit der Prüfungen : die Freiburger Wirtschaft von den siebziger Jahren bis zum ersten Weltkrieg", in Geschichte des Kantons Freiburg, Bd. 2, Freiburg, 1981, p. 946-963.
"Die wirtschaftliche Entwicklung zwischen 1798 und 1830", inGeschichte des Kantons Freiburg, Bd. 2, Freiburg, 1981, p. 831-838.
"Wirtschaft und Gesellschaft im Zeitalter des Liberalismus",Geschichte des Kantons Freiburg, Bd. 2, Freiburg, 1981, p. 886-895.
"Freiburg abseits der industriellen Revolution : Die Freiburger Wirtschaft 1847-1881", inGeschichte des Kantons Freiburg, Bd. 2, Freiburg, 1981, p. 936-946.
"Fonctions urbaines et influence des villes dans le canton de Fribourg au XIXe siècle », in Fribourg : Ville et territoire. Aspects politiques, sociaux et culturels de la relation ville-campagne depuis le Bas Moyen Age, Fribourg, 1981, p. 268-295.
"Le temps des épreuves. Des années 1870 à la Première guerre mondiale », in Histoire du Canton de Fribourg, T. 2., Fribourg, 1981, p. 906-920.
"Fribourg à l'écart de la révolution industrielle (1847-1881) », in Histoire du Canton de Fribourg, T. 2., Fribourg, 1981, p. 897-905.
"Economie et société à l'époque libérale », in Histoire du Canton de Fribourg, T. 2., Fribourg, 1981, p. 850-858.
"Le développement économique », in Histoire du Canton de Fribourg, T. 2., Fribourg, 1981, p. 799-805.
"500 ans après son entrée dans la Confédération, un pied à l'église et l'autre au cabaret. Le Fribourgeois et son image », in Choisir, n° 259, juillet août 1981, p. 17-21.
"Louis de Weck Reynold : un symbole, une politique », in La Liberté des 29-30 novembre 1980.
"Cadastre et histoire rurale. Contribution à l'étude de la petite propriété familiale en pays de Fribourg (milieu du XIXe siècle). Questions et méthode », in Revue suisse d'histoire, 30, 1980, p. 29-58.
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"La géographie, une discipline bonasse dont on n'a rien à faire ? », in La Liberté des 28-29 janvier 1978.
"Les sciences et les techniques : le développement technique », in Encyclopédie du canton de Fribourg, T. 2., Fribourg, 1977, p. 340-345.
"La géographie (en collaboration avec J. L. Piveteau) », in Encyclopédie du canton de Fribourg, T.1, Fribourg, 1977, p. 25-45.
"Aspects de l'évolution d'un centre urbain : le cas du quartier du Bourg à Fribourg de 1811 à 1972"(en collaboration avec R. Schnyder), in Bulletin de la Société neuchâteloise de Géographie, 54 (1974), p. 31-52.
"Le Chili de l'Unité populaire. Les mille jours d'Allende », in La Liberté des 23-24 novembre 1974.
"Fribourg et l'industrie au XIXe siècle : l'échec de la Société des Eaux et Forêts (1869-1875)", in Annales fribourgeoises, 52 (1973/74), p. 73-137.
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